En matière d’indicateurs de visibilité ou de performance, la publicité digitale dispose de multiples mesures plus ou moins plébiscitées par les professionnels du milieu. Le CPH (coût par heure), nouveau venu dans cet écosystème semble se faire une place parmi les inamovibles CPM, CPC et autres CPL, …
L’idée est donc de facturer l’impression en fonction du temps d’affichage de la publicité sur la page. On vend « du temps de cerveau humain disponible » comme aimait le déclarer Patrick Le Lay.
Rien de vraiment normalisé pour le moment sur ce système lancé à l’initiative de certains éditeurs et qui connaît aujourd’hui plusieurs adeptes. Le modèle le plus répandu de CPH (mis en place notamment par The Economist et The Financial Times) facture les bannières dès 5 secondes d’affichage en « vue active ». On entend par vue active, l’internaute qui interagit sur la page (scroll, mouvement de la souris, …) pendant plus de 5 secondes avec au minimum 50% de visibilité de l’annonce.
CPH, un critère qui change la donne
Cette indicateur se place clairement du côté de la qualité de visibilité et prend en compte une donnée qui n’est pas sans importance, à savoir que chaque impression ne se vaut pas. Effectivement, les critères de visibilité fixés par l’IAB (au moins 1s et 50% des pixels de la bannière) sont limités et ne permettent pas d’identifier le niveau d’attention de chaque internaute.
Ce format se positionne ainsi davantage sur des campagnes d’image et de notoriété, ou le besoin de mémorisation est primordial. Au contrario, les annonceurs ROIstes restent circonspects sur cette vision et préfèreront sans doute évaluer la performance de leurs campagnes au clic, lead ou à la conversion.
Voir ci-dessous le lien d’un article publié par Viuz sur le sujet :
Le temps, nouvelle monnaie de la pub ?