Dans cette période difficile que nous venons de vivre, il existe pour chacun une tendance à voir midi à sa porte. Attention à ne pas être dans un optimisme béat, qui verrait dans la crise du Covid-19 une preuve immédiate de la vision du monde que nous soutenons. Les uns voient un renforcement du salariat qui a mis en lumière la fragilité financière du freealance, les autres soulignent le retour des qualités d’autonomie qui font la force du freelancing.
Cette crise sanitaire va changer des choses et en maintenir d’autres, ne nous leurrons pas. Néanmoins, concernant le freelancing, nous pouvons anticiper le fait que le marché du travail va devoir désormais le considérer comme une force à part entière et non comme une exception.
Les deux faces du freelancing
En effet, s’il y a deux choses que ces deux mois ont immédiatement révélé chez le freelancing : c’est sa facilité d’adaptation et sa précarité en temps de crise. Les deux faces d’une même pièce. L’article de Pauline Trequesser pour Maddynness, a le mérite de souligner ces deux visages.
Un besoin de reconnaissance
Le premier va clairement influer sur le monde salarial qui va s’inspirer de plus en plus du freelancing (télétravail et nouveaux modes collaboration). Le second nécessite que le freelancing soit davantage reconnu par les sphères politiques pour lui donner une vraie reconnaissance sociale et sociétale.