La fraude publicitaire digitale talonne le trafic de drogue dans la hiérarchie des crimes organisés ! Ce constat établi récemment par la WFA (World Federation of Advertisers) fait froid dans le dos.
Une estimation produite par l’ANA (Association of National Advertisers) prédit un manque à gagner de 7.2 milliards $ sur l’année en cours.
Ces insights alimentent l’inquiétude ambiante du secteur sur la fraude publicitaire, au point d’en devenir la préoccupation majeure. En effet, selon une étude menée par MyersBizNet, la fraude au clic et les bots générateurs de traffic représentent, pour 78% des annonceurs, la source d’inquiétude première. Les agences media, pour leur part, citent la fraude dans le top 3 de leurs angoisses.
Le Display, champion de la fraude publicitaire
Avec une facture de 4.6 Milliards $, le display arrive en tête des leviers marketing atteint par la publicité illégale. Une autre étude de l’ANA précise que la propension à la fraude est plus élevée en ce qui concerne le programmatique et plus précisément via le format vidéo.
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