En Octobre 1994, HotWired, filiale digitale de Wired Magazine, créa la première bannière en ligne. Personne n’avait imaginé qu’elle allait révolutionner internet et créer la publicité en ligne.
Aujourd’hui considérée comme intrusive, la plupart du business en ligne dépend encore de la bannière publicitaire. D’après eMarketer, $ 16 milliards seront dépensés en bannières en ligne cette année. Format actuellement surutilisé, il était totalement innovant à l’époque de sa création.
Voici une petite sélection des retours d’expériences des pères fondateurs de la bannière :
Jonathan Steuer, HotWired
J’étais dans la salle lorsque tout s’est créé. La conversation tournait autour de « Comment est-ce qu’on peut trouver de l’argent pour développer ce projet sur internet ? »
Louis Rossetto, co-fondateur, Wired
Certaines personnes nous disaient que les publicités en ligne ne marcheraient pas. Je trouvais cette manière de penser absolument ridicule. Il n’y avait pas encore d’activité humaine et commerciale sur le digital donc pourquoi ne pas s’y mettre ? On s’est écouté et on l’a fait.
Andrew Anker, CEO, HotWired:
Wired était vu comme innovateur dans son secteur et tourné vers le futur. Quand les publicitaires nous demandaient comment on voyait l’avenir, nous leur parlions de notre vision d’internet. Nous leur avons dit de prendre un petit pourcentage de leur budget et d’investir dans leur site.
Anker :
Nous avions fait aucune promesse en termes de traffic de site à nos clients. Notre but était de faire en sorte que tout le monde prenne conscience du grand pas qu’ils étaient en train de réaliser. Nous leur avons expliqué qu’ils allaient non seulement capter l’attention des internautes mais également avoir des retombées presse. Le New York Times, Ad Age et Adweek ont effectivement écrit des articles.
D’autres concurrents étaient encore en train de développer leur propre bannière lorsque HotWired les devança. Les bannières se sont améliorées au fil du temps et les outils de mesure ont permis de mieux monétiser ce format publicitaire.