Malgré la réaction encore frileuse de certaines entreprises, le télétravail prend de plus en plus d’ampleur. Ces modes de travail entraînent avec eux une nouvelle ère du management avec des rapports différents à l’autorité et l’organisation dans son ensemble. Le nouveau manager « à distance » doit y trouver sa place.
Comment se positionner ? Comment trouver le bon équilibre entre fliquage et accompagnement ? Quelle sera sa valeur ajoutée ?
Quelques astuces :
La proactivité.
Avec plusieurs collaborateurs à superviser à distance, le bricolage et l’ajustement ne sont plus envisageables. Cela oblige à être précis et anticiper les tâches et objectifs de chacun, les règles communes, et les moyens qui permettront de juger de l’efficacité des projets.
La confiance.
Si le manager a le sentiment que les choses lui échappent, il risque de perdre sa sérénité. Il faut donc s’entourer d’experts de confiance sur lesquels s’appuyer, tout en étant conscient de sa propre disponibilité limitée.
La responsabilisation.
Il n’est pas envisageable que les collaborateurs se sentent fliqués. Il est donc important de prévoir des règles du jeu claires afin que le manager puisse recevoir les informations et que le salarié n’ait pas à se justifier en permanence. Un manager qui transmet un message de responsabilisation à ses équipes sera apprécié, écouté et donc performant.
Des échanges fréquents et structurés.
Le principal risque demeure l’isolement, voire l’individualisme. C’est donc la fréquence des échanges qui permettra de conserver la qualité de la relation qu’il ne peut plus avoir physiquement.
En ce qui concerne l’entreprise, cela suppose d’avoir des collaborateurs autonomes, pouvant fonctionner sans supervision étroite. En étant accompagné d’un freelance, l’entreprise s’entoure ainsi d’un expert autonome, performant, avec une vraie vision stratégique.